Clôture de la session DALF C1 de printemps : une épreuve orale en conditions réelles - L'économie collaborative
- Bruno Milet
- il y a 4 jours
- 5 min de lecture

🎯 Dernière semaine de formation – Session avril / juin
La dernière ligne droite commence ! Cette semaine marque la fin de la session de printemps pour mes formations DALF. Et pour clore cette période en beauté, j’ai décidé de proposer à mes élèves du groupe DALF C1 une épreuve de production orale dans les conditions réelles de l’examen.
🔍 Concrètement, comment ça se passe ?Chaque participant reçoit :
l’énoncé de l’épreuve,
le sujet à traiter,
les documents accompagnateurs.
Ils disposent ensuite de 60 minutes de préparation pour construire un monologue structuré comprenant une introduction, un développement argumenté et une conclusion claire et synthétique.
📲 Une fois leur discours prêt, ils s’enregistrent à l’aide de leur téléphone ou de leur webcam, puis m’envoient la vidéo pour une correction individualisée et détaillée.
✨ Et vous ? Envie de vous entraîner sérieusement cet été avec un professeur expérimenté et passionné ?Rejoignez l’un des groupes de formation disponibles pour la session été 2025 (du 7 juillet au 5 septembre) :
📅 Planning des cours :
DALF C1 : mardis et vendredis de 16h00 à 17h30
DALF C2 – Groupe 1 : mardis et vendredis de 14h00 à 15h30
DALF C2 – Groupe 2 : lundis et jeudis de 20h00 à 21h30
💰 Bon plan : une remise de 50 € est actuellement appliquée (déjà incluse dans le tarif affiché). Elle reste valable jusqu’à demain, 4 juin 2025. Passé ce délai, le prix repassera à 299 €.
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DÉROULEMENT DE L’ÉPREUVE :
Passation : 30 minutes
Vous tirez au sort deux sujets. Vous en choisissez un. Ensuite, vous disposez d’une heure de préparation. Lors de la passation, les deux parties s’enchaînent.
PARTIE 1) Exposé avec préparation 8 à 10 minutes
À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).
Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle.
En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents. L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.
PARTIE 2) Entretien sans préparation 15 à 20 minutes
Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.
SUJET – Économie collaborative :
plus de solidarité ou plus d’inégalités ?
TEXTES À LIRE
Article 1 : L’économie collaborative : un nouveau souffle pour la société ?
Parution : Le Quotidien Éco – 28 mai 2025
En l’espace d’une décennie, l’économie collaborative a profondément transformé les modes de consommation en France. De la location de logements entre particuliers aux services de covoiturage, en passant par l’achat et la vente de biens d’occasion sur des plateformes numériques, ce modèle a séduit des millions de Français. Selon une étude publiée en avril 2025 par l’Institut national de la consommation, plus de 68 % des foyers français ont déjà eu recours à un service collaboratif au moins une fois au cours des douze derniers mois.
Les experts rappellent que ce type d’économie s’est développé à la suite de la crise économique de 2008, dans un contexte de défiance envers les grandes entreprises et de recherche de solutions plus flexibles. Le sociologue Paul Brière souligne que ces plateformes « ont répondu à un besoin concret de mutualisation des ressources », en permettant à chacun de valoriser un bien ou une compétence peu utilisée, comme une chambre d’ami, une voiture ou du temps libre.
D’un point de vue économique, le succès est incontestable. L’Autorité de régulation du numérique a estimé que le chiffre d’affaires généré par les plateformes collaboratives avait triplé entre 2019 et 2024. Pour de nombreux utilisateurs, ces services offrent une alternative économique bienvenue : voyager à moindre coût, consommer de manière responsable, arrondir ses fins de mois, ou tout simplement accéder à des services sans passer par les circuits traditionnels.
Sur le plan social, plusieurs voix saluent un retour de la solidarité entre citoyens. Le député écologiste Benoît Ménard a récemment affirmé que « l’économie collaborative encourageait l’entraide et la confiance », tout en permettant une réduction significative du gaspillage. Il estime qu’elle s’inscrit dans une dynamique de transition écologique, en valorisant la réutilisation plutôt que la surconsommation.
Certains spécialistes y voient également un facteur de liberté : liberté de choix, d’horaires, d’engagement. L’économiste Florence Lemoine observe que « les individus peuvent désormais construire leur propre activité professionnelle en dehors des modèles classiques », ce qui offrirait davantage d’autonomie, notamment aux jeunes et aux retraités.
Si des débats persistent sur la place de ces nouveaux acteurs dans l’économie nationale, une chose semble claire : l’économie collaborative s’est enracinée durablement dans les pratiques quotidiennes. Pour beaucoup, elle incarne une nouvelle manière de consommer, plus souple, plus locale, et potentiellement plus humaine.
📰 Article 2 : Une économie solidaire… mais à quel prix ?
Parution : Le Monde Citoyen – 30 mai 2025
Derrière les promesses de liberté et de partage, l’économie collaborative suscite aujourd’hui de nombreuses critiques. Si elle a permis à de nombreux Français d’accéder à des services pratiques et économiques, elle soulève aussi d’importantes questions sur l’évolution du travail, les droits sociaux et les inégalités.
Depuis 2020, les cas de travailleurs précaires liés aux plateformes se sont multipliés. Dans son dernier rapport, l’Inspection générale des affaires sociales a noté « une explosion du nombre d’autoentrepreneurs dépendant de quelques plateformes, souvent sans protection sociale adaptée ». Nombreux sont ceux qui pointent du doigt une ubérisation croissante de l’économie : des travailleurs indépendants, sans congés payés ni cotisations retraite, contraints d’accepter des conditions de travail fluctuantes.
Le sociologue Alain Dubreuil rappelle que « cette économie se présente comme horizontale et égalitaire, mais elle est en réalité dominée par des entreprises multinationales aux logiques de profit bien classiques ». Selon lui, la collaboration vantée masque souvent une forme de dérégulation qui profite à quelques-uns, au détriment des plus vulnérables.
De son côté, la maire de Lyon, Clémence Rozier, a exprimé sa préoccupation face à la pression que certaines plateformes exercent sur le tissu urbain. Elle affirme que « la multiplication des locations de courte durée a accentué la crise du logement dans certains quartiers, en réduisant le nombre de logements disponibles à long terme pour les habitants ». Cette tendance aurait renforcé les inégalités territoriales entre grandes villes attractives et zones rurales délaissées.
Face à ces dérives, plusieurs acteurs appellent à une régulation plus stricte. Le ministre du Travail a annoncé début 2025 son intention de « créer un statut spécifique pour les travailleurs des plateformes », qui garantirait un minimum de droits sociaux, notamment en matière de couverture maladie et de retraite. Des propositions ont également été faites pour renforcer la transparence fiscale et limiter les abus liés à la location touristique.
Certaines plateformes ont d’ailleurs commencé à réagir : en mars 2025, une grande entreprise de livraison à domicile a mis en place un fonds de protection sociale volontaire, une initiative saluée par plusieurs syndicats. Mais pour de nombreux observateurs, ces gestes restent insuffisants tant que le cadre légal demeure flou.
L’économie collaborative ne peut donc se résumer à une simple innovation technologique. Elle soulève des enjeux sociaux et éthiques majeurs, qui exigent une réflexion collective sur les formes de travail de demain. Car si partager une voiture ou une perceuse peut sembler anodin, partager les bénéfices et les responsabilités de cette nouvelle économie reste, lui, un défi de taille.
La correction de ce sujet est uniquement disponible pour les personnes inscrites à mes formations DALF C1. Qu'est-ce que vous attendez?
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