DICTÉE CULTURE ET GRAMMAIRE (Extrait de la prochaine formation "Dictée et phonétique" du mois de janvier - Réduction de 50% sur le prix de cette formation jusqu'au 31 octobre
- Bruno Milet
- 25 oct.
- 3 min de lecture

Organisation :
- Deux cours pré-enregistrés par semaine, accompagnés des fichiers audios lus par moi-même des dictées proposées.
- 18 cours pendant 9 semaines (2 publications par semaine)
- Possibilité d’ajouter des cours individuels et des corrections individualisées (sur le thème qui vous intéresse, même sans lien avec la formation). Ces cours sont valables pendant 7 mois, soit jusqu’au 31 juillet 2026.
- 4 formules au choix sont disponibles
Les ressources proposées pour chaque cours:
- Une dictée culturelle et grammaticale (je vous propose la première aujourd’hui sur le thème de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Cette dictée est corrigée et expliquée
- Une dictée grammaticale (20 phrases) qui insiste sur l’une des difficultés présentes dans la dictée culturelle
- Une dictée phonétique sous la forme de 20 phrases en lien avec une difficulté phonétique de la langue française
- Un cours de grammaire sur la difficulté présente dans la dictée culturelle
- Des exercices d’entrainement à la lecture (avec fichiers audio)
Promotion valable jusqu’au 31 octobre 2025
- 50% de remise sur la formule de base, soit 75€ au lieu de 150€
- Attention, le prix des formules (cours individuels et corrections individualisées) ne change pas
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TEXTE DE LA DICTÉE
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », proclamait solennellement, en 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, texte fondateur qui a cristallisé les aspirations humanistes et égalitaires de la Révolution française.
Quelques odonymes épars — parfois ambigus dans leur portée mémorielle — perpétuent encore aujourd’hui le souvenir de cet élan émancipateur, gravant dans la toponymie urbaine la date du vingt-six août, symbole d’une ère nouvelle.
Pourtant, le principe qu’elle énonce ne saurait être revendiqué comme une invention moderne : bien avant les Lumières, Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse, aurait, en 539 avant notre ère, rédigé en akkadien cunéiforme ce que d’aucuns considèrent comme la première charte universelle des droits humains.
Fallait-il donc que l’humanité persiste dans la violation réitérée de ses propres idéaux pour que, le dix décembre 1948, à Paris, l’Assemblée générale des Nations unies se voit contrainte d’en proclamer de nouveau les principes fondamentaux ?
L’on devrait d’ailleurs se remémorer qu’à cette date, sur les cinquante-huit États membres de l’organisation, six se sont abstenus de voter et deux autres se sont même abstenus de participer à la séance, révélant les premières fractures d’un universalisme encore balbutiant.
Désormais, les cent quatre-vingt-treize nations membres sont censées garantir à leurs citoyens l’égalité, la liberté, l’accès à l’éducation, la justice et la liberté de conscience, sans distinction de sexe, de croyance ni de couleur de peau.
Or, soixante-dix ans après cette déclaration solennelle, la Commission européenne des droits de l’homme constatait, en 2017, que bien peu d’États s’étaient effectivement conformés à ces engagements, souvent réduits à de pieuses intentions.
« La liberté n’est jamais octroyée ; elle se conquiert. La justice n’est jamais offerte ; on la réclame », écrivait Philip Randolph, infatigable militant des droits civiques. Que persiste donc, envers et contre tout, le combat pour que soient enfin respectés, en tout lieu et pour tous, les droits inaliénables des femmes et des hommes.
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Les explications grammaticales de cette dictée seront uniquement proposées aux personnes inscrites à la formation.




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