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DALF C1 - Prochaine formation - Découvrez un des thèmes étudiés et les deux textes du sujet de synthèse de document (production écrite)

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RAPPEL: Ce sera la dernière formation proposée sous cette forme (online, en direct et collective). Un nouveau format, plus inclusif, sera mis en place à partir du mois de janvier



📢 Nouvelle formation DALF C1 – Thème : Les réseaux sociaux

Le gouvernement français envisage d’encadrer l’usage des réseaux sociaux chez les jeunes, avec notamment une limitation d’accès à TikTok pour les moins de 15 ans. Depuis la dernière rentrée, les téléphones portables sont également interdits dans les collèges, dans le cadre de ce que la ministre de l’Éducation appelle « la pause numérique ».


Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Quels sont les vrais dangers des réseaux sociaux pour les adolescents ? Qui est responsable : les parents, l’école, la société, l’État ou les plateformes numériques ? Et surtout, les réseaux sociaux ne font-ils pas partie intégrante de leur quotidien et de leurs relations sociales ?


Pour explorer toutes ces questions, j’ai créé un dossier complet sur les réseaux sociaux, spécialement conçu pour les élèves de DALF C1. La formation débutera le 19 octobre 2025, avec des cours en direct les mardis et vendredis de 16h00 à 17h30.

DALF C1 - OCTOBRE - DÉCEMBRE 2025
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Ce que vous trouverez dans ce dossier exclusif :

Production écrite

  • Deux textes journalistiques pour préparer synthèse et essai argumenté.

  • Sujet de synthèse avec correction détaillée.

  • Sujet d’essai argumenté (lettre formelle) avec correction complète.


Compréhension écrite

  • Un article de journal (~1000 mots) avec 15 questions au format QCM, réponses incluses.


Compréhension orale

  • Deux documents audio authentiques (~7 minutes chacun), avec QCM et corrections expliquées.


Production orale

  • Un sujet de monologue avec deux textes supports et correction détaillée.


Fiches argumentatives et lexicales

  • Avantages, inconvénients et solutions autour des réseaux sociaux.


Et ce n’est pas tout !

  • Tous les cours sont enregistrés pour un visionnage en direct ou en différé.

  • Un compte-rendu est fourni après chaque cours.

  • Accès à un groupe CLASSROOM exclusif pour tous les élèves.

  • Correction individuelle de toutes vos productions écrites et orales pour les participants en direct.


💰 Nouvelle offre : 250€ au lieu de 299€ !Inscrivez-vous vite et profitez d’une formation complète pour progresser efficacement au DALF C1.

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TEXTES SUJET DE SYNTHÈSE

TEXTE 1 –

Réseaux sociaux et dépendance : le cas de TikTok au cœur des critiques

Dans un rapport parlementaire rendu public le 11 septembre 2025, les députés s’inquiètent du rôle de TikTok dans l’addiction croissante des adolescents aux écrans. La plateforme chinoise, déjà régulièrement accusée de manipuler l’attention des jeunes grâce à son algorithme, est décrite comme un véritable « piège numérique ». Pour tenter d’y répondre, 43 propositions ont été avancées, dont un couvre-feu numérique entre 22 heures et 8 heures pour les 15-18 ans, ainsi qu’une interdiction totale pour les moins de 15 ans.

La rapporteure Laure Miller va plus loin encore : elle suggère la création d’un « délit de négligence numérique », inspiré de l’article 227-17 du Code pénal, pour sanctionner les parents qui n’encadrent pas suffisamment les pratiques de leurs enfants. Pour la sociologue Camille Perrin, spécialiste des usages numériques, TikTok se distingue par une capacité unique à anticiper les désirs des adolescents. « L’application propose un univers léger, fragmenté, pensé pour séduire les plus jeunes et maintenir leur attention par des micro-séquences », explique-t-elle.

Les chiffres confirment cette emprise. Selon une étude présentée devant la commission, 60 % des 18-24 ans utilisent TikTok chaque jour, tandis que 70 % s’y connectent au moins une fois par semaine. Bien que le réseau social affiche des garde-fous — comme la possibilité pour les parents de fixer des limites via l’outil de « gestion familiale » — le défilement sans fin rend ces précautions souvent inefficaces.

Contrairement à YouTube ou Facebook, qui recommandent des contenus sur la base des « likes » ou des commentaires, TikTok s’appuie essentiellement sur le temps de visionnage pour déterminer ce qui plaît. Cette approche, qui donne l’impression que chaque vidéo est personnalisée, nourrit un sentiment de proximité et renforce la dépendance. « Ce suivi comportemental totalisant constitue le cœur du dispositif », souligne la sociologue. D’ailleurs, ce modèle a inspiré d’autres plateformes : Instagram a développé ses « Reels » et YouTube ses « Shorts », adoptant le même principe de consommation rapide et verticale.

La comparaison avec les drogues revient régulièrement. Les réseaux sociaux offrent un mélange de plaisir immédiat et de dépendance, reposant sur une logique d’instantanéité. À la maison, les témoignages abondent. Claire, 45 ans, mère de deux adolescents, raconte son quotidien : « Ma fille de 14 ans passe des heures à défiler sans s’arrêter. Si je lui retire son téléphone, elle devient ingérable. J’ai dû installer un contrôle parental strict, sinon elle veillait jusqu’à deux heures du matin. »

Pour certains experts, le problème dépasse la seule question de la régulation. « Avant de condamner TikTok, il faut comprendre pourquoi il attire autant », nuance Camille Perrin. Tous les contenus ne sont pas nuisibles ; certains permettent de développer la créativité ou d’accéder à une information différente. Mais la course contre la dépendance semble déjà engagée. « Réglementer maintenant revient à colmater une brèche alors que le raz-de-marée est déjà passé », conclut-elle.



TEXTE 2 –

« Un couvre-feu numérique ? Inimaginable ! » : les adolescents réagissent aux propositions parlementaires

Le débat sur TikTok et les réseaux sociaux prend une nouvelle ampleur après la publication d’un rapport parlementaire en septembre 2025. Parmi les recommandations : instaurer un couvre-feu numérique entre 22 heures et 8 heures pour les jeunes de 15 à 18 ans. Dans plusieurs lycées, la mesure suscite une vive réaction.

Au lycée Louise-Michel de Rennes, Emma et Sofia, respectivement 16 et 15 ans, discutent devant la grille en consultant leurs téléphones. « On n’était pas au courant, mais si ça passe, je ne tiendrai pas ! », s’exclame Emma. Son amie renchérit : « Après mes devoirs, c’est le moment où je me détends. On ne devrait pas nous enlever ça. » Comme beaucoup d’adolescents, elles naviguent entre TikTok, Instagram et Snapchat pour décompresser après une journée de cours.

La commission d’enquête justifie sa proposition par la nécessité de protéger les jeunes contre le « piège algorithmique » et les contenus nocifs. Les cas de harcèlement ou de mise en danger liés à l’application se sont multipliés. Le souvenir de Mélanie, 15 ans, retrouvée morte après avoir consulté en boucle des vidéos liées à l’automutilation, reste dans les mémoires. Ces drames rappellent que l’exposition à certains contenus peut avoir des conséquences tragiques.

Pour autant, nombre de lycéens se considèrent assez responsables pour gérer eux-mêmes leur usage. « Si on m’impose un couvre-feu, je me rebelle direct », affirme Hugo, 16 ans, élève de seconde. Selon lui, les réseaux sont « une bouffée d’air » après des journées intenses. De son côté, Sofia estime qu’elle sait faire la part des choses : « Je vois passer des vidéos sur les troubles alimentaires, mais je ne prends pas tout pour argent comptant. »

D’autres adolescents restent pourtant à l’écart de ce phénomène. Lina, 14 ans, préfère Pinterest et WhatsApp, qu’elle juge moins envahissants. « TikTok, c’est une perte de temps », tranche-t-elle. Youssef, tout juste entré au lycée, se dit lui aussi peu intéressé par les réseaux sociaux : « Je garde mon téléphone pour appeler mes parents, rien de plus. »

Au-delà du couvre-feu, la commission recommande d’interdire totalement l’accès aux réseaux sociaux pour les mineurs d’ici trois ans, estimant que les plateformes ne respectent pas leurs obligations légales, notamment face au règlement européen sur les services numériques (DSA). TikTok, de son côté, affirme faire de la sécurité des jeunes sa « priorité absolue ».

Mais la fracture entre générations est visible. Alors que les adolescents revendiquent autonomie et liberté, les autorités insistent sur les risques sanitaires et psychologiques. L’issue du débat déterminera jusqu’où la société est prête à encadrer des usages devenus centraux dans la vie des jeunes.



Venez faire cette synthèse (et beaucoup d'autres sujets) et rejoignez la prochaine formation online collective de DALF C1. ATTENTION, ce sera la dernière sous ce format

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